Une nouvelle soirée girondine
Samedi 9 mars, nous nous sommes retrouvés, le petit nombre de Gironde, pour une soirée d'amitié chez Vincent.
Rendez-vous avait été donné pour la Sainte Messe de 18 heures en l'église Saint Ferdinand de Bordeaux.
Tous, nous avons été frappés par la façon de céléber du père Benoît Domergue. Par son humilité, par la richesse de son homélie. Avec le père Benoît, nous savons que le Seigneur répond à nos prières Lui demandant de saints prêtres. Il nous a partagé la grande joie de son départ pour Rome le lendemain. Et je pense que sa joie a du être complète en assistant à l'élection de Notre Saint Père François!
Après un petit moment de flottement sur le parvis de l'église (pour la bonne cause), quelques escales auprès des voitures pour récupérer le pique-nique, nous arrivâmes chez Vincent.
Là, la table était mise, nous nous sommes senti attendus.
De ce que chacun avait apporté, nous avons fait un festin (et pourtant il n'y avait pas de viande!).
A l'apéritif, nous avons partagé la pizza de Jacqueline et les légumes crus, délicieux, et les pâtés de Vincent. Puis les gratins de légumes, brocolis ou courgettes, faits par Monique et Madeleine, les carottes râpées et le pain fait maison de François, une salade composée originale de Marie-Marthe et enfin le cake d'Anne. Patrice avait porté les boissons, et nous avons eu la surprise de faire une grande partie du dîner au vin blanc moelleux.
Nous avons eu la joie d'accueillir deux nouvelles, Maïté et Anne, que Vincent et François avaient invitées. Comme toujours à la Communion, nous avons pu parler de choses douloureuses avec humour et gravité. Bien sûr, nous avons parlé aussi de l'élection du successeur de Sa sainteté le Pape émérite Benoît XVI, ainsi que de la "Manif pour tous" du 24 Mars à Paris.
Comme souvent à la Communion, chacun s'est exprimé et s'est écouté sans impatience.
En bref, je dirais une excellente soirée, paisible, enjouée, et cependant chargée d'émotion, à cause des difficultés auxquelles chacun a été confronté.
Sur le coup de 23 heures, nous nous séparâmes, un peu bruyamment peut-être, pardon Vincent, et rapartîmes , qui sur Bordeaux, qui sur Mérignac ou Libourne, le coeur tout brûlant...
Madeleine (Libourne)