Week-end d'hiver à Lacépède

C'est au petit nouveau qu'il a été demandé de se souvenir de ce temps passé entre nous.

Quatre personnes remplissaient la voiture arrivée pour le pic-nic de luxe sur le lieu d'arrivée. Le premier contact fut facilité par le simple échange de nourriture. Puis le groupe se forma autour du père Bostyn pour approfondir le thème de la foi en rapport à l'évangélisation.

Le semeur sème (s'aime?). Les orateurs savent que peu importe le thème, l'important reste le travail que Dieu opère dans le coeur de chacun. Ces coeurs, fermés d'ordinaire par l'orgueil et la volonté de tenir sa vie en main, furent ouverts pour chacun à la faveur de cette souffrance imposée par une séparation du conjoint. Cette ouverture du coeur explique la confiance a priori, la grande liberté de parole, présidée par maître humour qui procure de la hauteur au débat. En petit groupe  une première présentation me parut édifiante. Attendre que l'autre ait terminé de parler pour prendre la parole paraissait il n'y a pas si longtemps une évidence qu'il faut aujourd'hui rappeler. Comme autre évidence qui a nourri nos échanges, le fait qu'un couple se forme d'un homme et d'une femme !

Après l'adoration et la messe dont je ne dirai rien, sinon que c'est le plus important, nous avons partagé un repas en silence. Il ne semble pas certain qu'il ait eu le temps de s'établir. Voici un téléphone qui sonne et qui n'appartient visiblement à personne. Nous avons apprécié l'art consommé des maîtresses de maison qui servaient les plats, jusque sur les vêtements. En fond musical, nous entendions les tubes de l'année 1980. Dans la soirée s'est de nouveau manifestée la grande liberté de parole, dans le respect de chacun, un privilège offert à ceux qui se donnent mutuellement confiance. Je commençais à comprendre le sens du mot communion.

Dimanche matin, déjà le jour du départ. Le père Bostyn a connu bien des difficultés pour terminer son enseignement visant à nous ouvrir au mystère qui réside en nous, puisque des questions fusaient d'un peu partout. L'Esprit Saint donnait de  la liberté en regard au programme prévu, sans rien gêner toutefois. Des nouvelles des absents furent données.

Quelques informations furent transmises :

- chaque vendredi, la prière de la communion Notre Dame de l'Alliance
- Marie-Claire Germain : "un de perdu, Dieu de retrouvé"
- Karine Poutos Rabin : "le jardin noir (Salvator)"
- les 6 et 7 avril : prochaine récollection
- du 19 au 24 août : retraite nationale à Notre Dame du Laus
- les 12 et 13 octobre : récollection régionale.
- la CNDA cherche une prière à St Joseph

Le repas en commun avec l'autre groupe de célibataires chrétiens nous a permis une ouverture à l'autre.

Le bilan a rassemblé comme un bouquet les questions des membres Le père a rappelé le rôle de la formation. Le Christ a demandé à Marthe Robin de lancer les retraites fondamentales en foyer de charité.
Nous avons à nous réajuster sans cesse à l'autre, à lui pardonner ou à demander à Dieu de nous en donner la force, par grâce, sinon à demander le désir du pardon.

Au moment du départ, nous avons ressenti comme un goût de trop peu. Une seule nuitée ne paraît peut-être pas optimale au regard des attentes. Notons une intégration en douceur avec recentrage de certaines questions. Mais il ne suffit pas de prier les uns pour les autres. L'enjeu évangélique vise à poursuivre cette communion dans le concret duquotidien, si notre baptême nous rend bien frères et soeurs en Christ.

François.

PS vous trouverez l'album photos dans la colonne de droite, en bas de la liste.

Comments

[cnda]

On ne se bouscule pas au portillon sur ce blog...alors j'en profite pour vous recommander un blog d'un journaliste de la Vie et je vous donne un lien vers un de ses posts fort intéressant et d'actualité :

http://www.lavie.fr/sso/blogs/post.php?id_blog=71&id_post=2251

On peut tous en tirer de la graine et voir comment, chacun peut "donner sa plaie à Dieu".....

Bonne lecture

Claire

[cnda]

Ce week-end a en effet été très riche, avec une réfléxion originale sur la nouvelle évangélisation et des pistes pour s'aventurer sur ce chemin.

De nombreux frères et soeurs n'avaient pu se joindre à nous. Nous avons pensé à eux, prié avec eux et nous espérons bien les revoir le 6 avril....

Claire